Pour protester contre la pollution du trafic aérien, des centaines de militants de Greenpeace et d'Extinction Rebellion ont pénétré sur le tarmac de l'aéroport d'Amsterdam Schiphol et se sont assis devant des jets privés. La police les a interpellés.
Des centaines d’activistes pour le climat ont été arrêtés le 5 novembre à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol après avoir franchi des clôtures et occupé une aire de stationnement pour jets privés.
Les manifestants, dont beaucoup portaient des combinaisons blanches et certains étaient à vélo, ont envahi le tarmac vers 12h, avant de s’asseoir devant au moins 14 avions privés. Il y avait également un transporteur C-130 de l’Aviation royale canadienne sur ce tarmac.
Entonnant des slogans comme «A bas les vols» ou «Schiphol pollueur de l’environnement», ces militants des ONG Greenpeace et Extinction Rebellion ont fait le tour du tarmac, sous les applaudissements de quelques personnes de l’autre côté des clôtures.
«L’action d’aujourd’hui signifie que l’aéroport de Schiphol doit réduire ses émissions, il doit y avoir moins de vols», a commenté à l’AFP la porte-parole de Greenpeace Pays-Bas, Faiza Oulahsen. «Nous commençons par les vols dont nous n’avons absolument pas besoin, comme ceux des jets privés et les vols courts», a-t-il ajouté.
Environ trois heures après le début de l’envahissement du tarmac, la police aux frontières néerlandaise a commencé à arrêter des militants, dont certains ont été traînés vers des bus après avoir résisté passivement. «Nous prenons cela très au sérieux. Ces personnes sont dans un endroit où elles n’auraient pas dû se trouver», a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police, le major Robert van Kapel.
L’action est survenue la veille de l’ouverture ce 6 novembre en Egypte de la COP27, sommet de l’ONU sur le climat.
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