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La diplomatie russe dénonce «l’incitation à l’hystérie antirusse» auprès de l’ambassadeur de Pologne

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir que la Russie s'était plainte de «l'incitation inacceptable à l’hystérie antirusse» auprès de l'ambassadeur de Pologne, convoqué ce 16 novembre à Moscou.

Le chargé d’affaires par intérim de Pologne en Russie, Jacek Sladewski, a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères ce 16 novembre, au lendemain de la chute d’un missile sur le territoire polonais qui a fait deux victimes civiles.


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Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, l’attention du diplomate polonais a été attirée sur «l’incitation inacceptable à l’hystérie antirusse autour de l’incident».

«Malgré la nuit et l’absence d’informations fiables concernant les faits qui s’étaient produits, Varsovie a jugé nécessaire de convoquer à son ministère des Affaires étrangères [dans la nuit du 15 au 16 novembre] l’ambassadeur de Russie en Pologne, transformant ainsi cet acte en un show politique», a ainsi déploré Maria Zakharova. La diplomate russe a souligné que l’accent avait été mis, ce 16 novembre, sur le fait que la partie russe attendait de Varsovie «de mettre fin à toutes les spéculations antirusses autour de l’incident». «Nous avons appelé Varsovie à ne pas se mêler à de sales provocations organisées par le régime de Kiev et à ne pas en initier de son côté non plus», a-t-elle conclu.

Après ce que Maria Zakharova avait qualifié d’«hystérie des fonctionnaires et des hommes politiques polonais» dans la foulée de la chute du missile le 15 novembre, qu’ils attribuaient à la Russie, l’ambassadeur de Russie en Pologne Sergueï Andreïev avait été convoqué en urgence par Varsovie, à minuit.

Quelques heures plus tard, le président polonais Andrzej Duda s’était finalement montré plus prudent en déclarant qu’il n’existait pas de «preuve univoque» sur l’origine du tir. Puis il a estimé ce 16 novembre qu’il était «hautement probable» que le missile provienne de la défense aérienne ukrainienne. Une analyse que partage désormais l’OTAN et Washington. De son côté, l’Ukraine continue d’accuser la Russie d’avoir mené cette frappe de missile.

Le ministère russe de la Défense explique pour sa part avoir mené «une frappe massive avec des armes de haute précision» contre une série de cibles en Ukraine, soulignant que celles-ci ont «été effectuées uniquement sur des cibles situées sur le territoire de l’Ukraine et à une distance d’au moins 35 kilomètres de la frontière ukraino-polonaise». Et, d’après l’analyse des photographies des restes du missile publiées par la Pologne, les experts militaires russes ont conclu que ceux-ci appartenaient à un «missile guidé antiaérien du complexe de défense aérienne S-300 des forces armées ukrainiennes».




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