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Le RN va créer une commission d’enquête parlementaire sur les financements étrangers des partis

Régulièrement accusé d'être financé par la Russie, le parti de Marine Le Pen a riposté avec la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les financements étrangers de tous les partis politiques. Dans le viseur, le parti présidentiel.

Les députés du Rassemblement national vont créer une commission d’enquête parlementaire sur les financements étrangers de tous les partis politiques, a annoncé le 26 octobre le vice-président de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu.

«On a activé ce qu’on appelle notre droit de tirage» pour obtenir la mise en place d’«une commission d’enquête sur les ingérences des pays étrangers sur les partis politiques français, tous les partis politiques et tous les pays», a déclaré le député RN du Nord au micro de Radio J. 

Le «droit de tirage» permet à chaque groupe politique de créer une commission d’enquête par session parlementaire.

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Sébastien Chenu a espéré que cette commission d’enquête éclaire plusieurs zones d’ombre, convaincu que «certains ont peut-être beaucoup à se reprocher» sur la question, dans une allusion à peine dissimulée au parti présidentiel Renaissance.


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Il lui reproche notamment d’accuser le Rassemblement national d’avoir bénéficié d’argent russe, notamment pendant la dernière campagne présidentielle. «Un contrefeu qui devient un peu ridicule» selon lui, «parce qu’eux-mêmes ont peut-être des relations avec des pays étrangers dont ils n’ont pas tellement envie qu’on parle». 

Le groupe RN avait proposé fin septembre la création de cette commission, pour «préciser la nature des liens entre certains élus de la majorité présidentielle et le Qatar», «déterminer» d’éventuels liens entre la majorité et la Chine et enquêter sur «ce qui s’apparente à une véritable coproduction législative entre le parti présidentiel et les géants américains Amazon, Microsoft, Google ou encore Uber».

Dans le même temps, quelques députés de la majorité avaient de leur côté réclamé la création d’une commission parlementaire sur de possibles «financements russes» de partis politiques français et sur «la nomination d’anciens parlementaires ou ministres français au sein d’entreprises russes». Leur demande était restée sans suite.




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