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Meurtre de civils à Koupiansk : le Comité d’enquête de Russie se saisit de l’affaire

Un ex-commandant du bataillon Azov a diffusé des images de civils morts, les mains attachées et jetés dans une fosse. La date de la vidéo, très récente, fait des forces ukrainiennes les principaux suspects selon le Comité d’enquête de Russie.

Le président du Comité d’enquête de Russie Alexandre Bastrykine a ordonné ce 10 octobre l’ouverture d’une investigation pénale sur les actes de torture et les meurtres de civils à Koupiansk, dans la région de Kharkov.

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Cette demande fait suite à la diffusion sur Telegram d’une vidéo pour le moins choquante, par l’ancien commandant du bataillon Azov Maxim Jorine. Sur celle-ci, on peut voir des corps de civils tués, les mains attachées, jetés dans une fosse commune.

En commentaire de cette vidéo, Maxim Jorine a, dans un premier temps, rédigé un message ambigu: «Koupiansk encore occupé, région de Kharkov. Population civile. La vengeance arrive !» Il s’est ensuite repris dans un second temps, affirmant que la vidéo proviendrait du téléphone d’un «occupant», c’est-à-dire d’un militaire russe.

Vidéo diffusée par Maxime Jorine, ancien commandant d’Azov. Images floutées par RT France.

Une version mise à mal d’une part par les images elles-mêmes, selon le Comité d’enquête de Russie, puisque la vidéo semble récente à la vue de la végétation et des habits portés par les victimes. Or la localité de Koupiansk est sous le contrôle des forces armées ukrainiennes depuis le 29 septembre. Plus accablant encore selon le Comité d’enquête de Russie, les métadonnées de la vidéo «montrent qu’elle a été filmée dans l’après-midi du 9 octobre».

«Ces faits font état de nouveaux crimes de guerre commis par le régime de Kiev», estime le Comité, qui précise que des mesures seront prises «pour établir les circonstances de la mort de ces civils, ainsi que pour identifier toutes les personnes impliquées dans ces tortures et ces meurtres, afin de les traduire en justice».




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