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Série de perquisitions contre le géant des maisons de retraite privées Orpea

Dans le cadre d'une enquête pour «maltraitance institutionnelle», des établissements du groupe privé Orpea ont été perquisitionnés ce 15 novembre. L'entreprise est dans la tourmente depuis la parution d'un livre-enquête à charge.

Alors que le groupe Orpea dévoilait un plan pour assainir ses pratiques et ses finances ce 15 novembre, des perquisitions ont été lancées simultanément dans plusieurs de ses Ehpad, dans le cadre de l’enquête préliminaire pour «maltraitance institutionnelle», a révélé le parquet de Nanterre, confirmant une information de Mediapart.

Orpea est visé par 54 plaintes notamment pour «homicide involontaire» ou «mise en danger de la vie d’autrui» déposés au parquet de Nanterre. Selon une source proche du dossier contactée par Franceinfo, «une trentaine» d’établissements en France sont concernés.

Plusieurs jours d’enquête prévus 

L’enquête est menée «dans toute la France» et doit s’étaler «sur plusieurs jours» a précisé une source proche du dossier à l’AFP, les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Contacté par l’AFP, le géant français des maisons de retraite privées assure être «mobilisé pour apporter son soutien aux enquêtes en cours».

En juin dernier, le siège de l’entreprise et ses directions régionales avaient déjà fait l’objet d’une quinzaine de perquisitions. Les mêmes motifs de «maltraitance institutionnelle» et des soupçons d’infractions financières avaient été évoqués.

Le groupe privé, présent dans 23 pays et qui gère plus de 350 établissements en France, est dans le viseur de la justice française depuis la parution de en janvier dernier du livre-enquête Les Fossoyeurs, écrit par Victor Castanet. Le journaliste y décrit les rationnements de nourriture, de couches d’hygiène mais également la défaillance des pouvoirs publics dans les contrôles. 




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