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Sorti de prison, l’imam Iquioussen placé sous surveillance électronique et assigné à résidence

Jusqu'alors détenu à la prison de Tournai en Belgique, le prédicateur Hassan Iquioussen, qui avait pris la fuite dans le nord de l'Hexagone, sera surveillé de près. Son extradition sera examinée en appel le 10 novembre.

Comme le rapportent plusieurs médias, dont BFM TV, l’imam Hassan Iquioussen est sorti ce 7 novembre de la prison de Tournai en Belgique où il était incarcéré, après avoir été interpellé un mois plus tôt. Il doit être placé sous surveillance électronique et sera assigné à résidence.

L’imam marocain, interpellé par les forces de l’ordre belges, était réclamé par la justice française pour s’être soustrait à l’arrêté d’expulsion le visant. Il a obtenu le 27 octobre d’être libéré et placé sous surveillance électronique, la justice belge considérant le risque de fuite comme mineur.

Le placement sous bracelet électronique impose au prédicateur, âgé de 58 ans, de résider dans «un lieu précis, déterminé par l’ordonnance» de libération, selon un porte-parole du parquet contacté par la chaîne d’information en continu. Il devrait ainsi résider chez un ami résidant à Jemappes, près de Mons, précise RTL. «Contrairement à la France», relève la radio, une personne placée sous surveillance électronique en Belgique est soumise à l’interdiction de sortir, même à une distance restreinte de son domicile.

La demande de remise aux autorités françaises examinée le 10 novembre


Gérald Darmanin annonce l’expulsion prochaine de l’imam Hassan Iquioussen

Le 10 novembre, la cour d’appel de Mons se prononcera sur le mandat d’arrêt européen délivré à son encontre. En première instance, le tribunal de Tournai avait refusé son application, suivant les arguments de la défense qui contestait l’infraction reprochée de «soustraction à l’exécution d’une mesure d’éloignement» et assurait qu’elle n’a pas d’équivalent en droit belge. 

Entre querelles juridiques et batailles médiatiques, les débats autour de l’imam ont nourri l’actualité française au mois d’août. L’annonce de son expulsion, sous la forme d’un arrêté pris par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, avait été suspendue par le tribunal administratif de Paris, qui avait jugé qu’elle porterait «une atteinte disproportionnée» à sa «vie privée et familiale».

L’arrêté, qui reprochait à l’imam «un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République», avait été définitivement validé par le Conseil d’Etat le 31 août, mais Hassan Iquioussen avait alors échappé à la vigilance de la police française et avait disparu de son domicile de Lourches, situé dans le Nord, avant d’être arrêté en Belgique.




La justice belge refuse la remise à la France de l’imam marocain Iquioussen


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