L'agence de presse Sana rapporte que l'aviation israélienne a mené le 13 novembre des frappes sur un aéroport militaire de la banlieue de Homs, tuant deux soldats syriens. L'Etat hébreu aurait mené cette attaque depuis le ciel libanais.
Dans la soirée du 13 novembre, l’aviation israélienne a mené plusieurs frappes sur la base aérienne de Choueirat, à l’est de Homs, la troisième ville de Syrie, tuant deux soldats de l’armée syrienne et en blessant deux autres, rapporte l’agence de presse syrienne Sana.
Citant une source militaire, l’agence rapporte qu’Israël «a mené une agression aérienne depuis la direction de Tripoli – Hermel au nord du Liban, ciblant l’aérodrome militaire d’Al-Chaayrate dans la banlieue de Homs». L’agence précise que les défenses antiaériennes syriennes ont été activées pour repousser plusieurs missiles.
Ce raid israélien sur l’aérodrome militaire de la banlieue de Homs est la première frappe du nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahou sur la Syrie. Qu’importe l’exécutif à la Knesset, l’Etat hébreu mène régulièrement des frappes sur le territoire syrien. Tôt dans la matinée du 27 octobre, Israël avait mené plusieurs raids sur la banlieue de Damas, avait indiqué le ministère syrien de la Défense. La dernière d’une série de trois attaques perpétré contre la capitale et sa périphérie au cours du mois d’octobre.
Généralement, les frappes israéliennes visent à empêcher, selon les autorités du pays, les transferts d’armes iraniennes à destination du Hezbollah libanais depuis la Syrie. Par ailleurs, selon des propos d’officiels israéliens rapportés par le Jerusalem Post, Tsahal aurait détruit 90% des infrastructures iraniennes en Syrie.
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