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«Free Palestine» : à Paris, plusieurs dizaines de milliers de manifestants défilent pour Gaza

Des milliers de personnes ont participé le 4 novembre en France à des marches de soutien aux Palestiniens de Gaza. A Paris, ils étaient près de 20 000 selon la préfecture de police et 60 000 selon les organisateurs.

A Paris, le cortège coloré de très nombreux drapeaux palestiniens a réuni environ 19 000 manifestants selon la préfecture de police et 60 000 selon les organisateurs, certains brandissant des pancartes clamant «Free Palestine» («Libérez la Palestine»).

Leila Gharbi, assistante juridique de 46 ans tenant un drapeau palestinien, réclamait «un cessez-le feu-immédiat » et sa fille Inès, étudiante de 21 ans, exigeait que «la barbarie s’arrête». Keltoum Alouache, une retraitée algérienne de 75 ans, était, elle, venue «pour les enfants de Gaza et de la Palestine». 

Aux côtés de slogans de soutien à Gaza, d’autres visaient directement Israël : «Boycott Israël» ou «Israël est un État terroriste !» pouvait-on lire sur certaines pancartes.

Cette manifestation, à l’appel d’associations, de syndicats et de partis politiques, n’a pas été interdite par la préfecture de police, qui a rappelé en amont qu’elle ne tolérerait «aucun débordement». Une quarantaine d’autres rassemblements avaient été annoncés dans toute la France.

40 autres rassemblements en France

A Lyon notamment, la mobilisation a réuni sous une pluie diluvienne environ 5 000 personnes, selon la préfecture, derrière la banderole «Levée du siège criminel de Gaza, Liberté pour Gaza».

«Bien sûr je condamne les attentats du 7 octobre (l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien marquant le début du conflit, ndlr), je suis contre la violence, mais il ne faut pas faire payer la population civile. Il y a deux poids, deux mesures», a estimé Ali Bendriss, 56 ans, de Villeurbanne.

A Montpellier, dans le sud de la France, ils étaient 1 750 manifestants selon la préfecture, pour représenter un «cimetière des enfants martyrs de Gaza». A Strasbourg, dans l’est du pays, 1 500 personnes, selon la police, ont notamment défilé aux cris de «Israël terroriste, Macron complice».

30 000 manifestants ont aussi été dénombrés à Londres, et 9 000 à Berlin. 

En Israël, au moins 1 400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre. Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l’armée israélienne.

En représailles, Israël a déclaré une guerre pour «anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza où près de 9 500 personnes, dont 3 900 enfants, ont été tuées, selon un dernier bilan du gouvernement du Hamas samedi 4 novembre.




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