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«Totalement infondées» : le Kremlin balaie les accusations de déstabilisation du Moyen-Orient de Zelensky

Ce 10 octobre, Dmitri Peskov a rejeté avec fermeté les accusations proférées la veille par le président ukrainien, selon lesquelles Moscou chercherait à déclencher une guerre au Moyen-Orient, notamment afin de l'aider à «détruire la liberté en Europe».

«Le Kremlin a réagi négativement. Ces déclarations sont totalement infondées», a déclaré ce 10 octobre le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov face aux journalistes qui l’interrogeaient sur les allégations du président ukrainien selon lesquelles Moscou chercherait à déclencher une guerre au Moyen-Orient.

«Nous sommes en présence de processus très différents, il s’agit d’un conflit ancien, je veux parler, bien sûr, du conflit israélo-palestinien, qui a des racines profondes et de nombreuses contradictions», a poursuivi le porte-parole du Kremlin. «Beaucoup de gens connaissent l’histoire, mais elle est si profonde que tout le monde ne connaît plus les nuances» a-t-il encore ajouté.

Un conflit pour aider la Russie «à détruire la liberté en Europe», selon Zelensky

«Selon les informations disponibles, la Russie souhaite déclencher une guerre au Moyen-Orient afin qu’une nouvelle source de douleur et de souffrance puisse saper l’unité mondiale, accroître les discordes et les contradictions et ainsi aider la Russie à détruire la liberté en Europe», avait lancé le président ukrainien, dans une vidéo diffusée la veille sur les réseaux sociaux.

«Nous voyons les propagandistes russes jubiler. Nous voyons les amis iraniens de Moscou soutenir ouvertement ceux qui ont attaqué Israël… et tout cela constitue une menace bien plus grande que ce que le monde perçoit actuellement», avait poursuivi le locataire du Palais Mariinsky, évoquant des rencontres avec des responsables du renseignement ukrainien.

Moyen-Orient : une diplomatie russo-arabe très active

Quelques heures avant la publication de cette vidéo ukrainienne, Dmitri Peskov avait appelé à entamer un «processus de négociations dès que possible» dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas, estimant que le risque d’implication de forces tierces dans ce conflit était «élevé».

Le jour même, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov recevait à Moscou le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes Ahmed Aboul Gheit. Les deux diplomates ont plaidé pour la création d’un Etat palestinien, en conformité avec les accords d’Oslo de 1991 et 1995. «Le problème palestinien ne peut plus être laissé de côté» et la «destruction des terroristes» n’a jamais permis de régler le «problème de fond», a estimé Lavrov, regrettant toutes les attaques visant les civils.

La Russie a appelé, dès le 7 octobre, «toutes les parties à cesser les combats». Volodymyr Zelensky a quant à lui apporté son plein soutien à l’Etat hébreu.




Lavrov : «Le problème palestinien ne peut plus être laissé de côté»


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